je suis con je suis con je suis con je suis con je suis con je suis con je suis con je suis con je suis con je suis con je sis con je suis con je suis con je suis con. Il n'y a pas plus doué pour se mettre dans la merde.

Culpabilité remords honte remords honte honte. Des joues rouges mêlant dégoût haine désillusion et accusations. Le dilemme: l'insouciance ou la réalité? dûr dûr... Coupable de sa curiosité, coupable de sa méfiance, coupable de vouloir se frotter à une réalité que je savais insupportable. Curiosité ou masochisme inconscient? Putain je suis con je suis con je suis con. Je fais quoi je fais quoi je fais quoi?

La connerie c'est l'ennemi numéro 1.

Il y a ce virus de la paresse, ce sommeil intellectuel, la mise en pause de la vivacité, qui s'est emparé de la conscience humaine: il en est presque part. Il se transmet avec douceur, discrétion,et poigne. Il est un tyran sage, machiavélique; car il fait concilier plaisir et dictature si bien que l'homme est satisfait de s'y soustraire. Il engendre un plaisir d'une nouvelle dimension: il dépasse le plaisir de la conquête sensitive, le plaisir de la conquête intellectuelle, le plaisir de la conquête des arts. C'est un plaisir de l'autodestruction, il permet à l'homme de jouir de sa régression, de sa dégénérescence. La connerie c'est le plaisir à l'encontre de l'homme, c'est le plaisir de l'homme évolué; finies les envies de comprendre, de sentir, de créer: finies les envies enfantines. L'homme con dédaigne ces inclinations primaires: pour lui ce n'est que foutaises infantiles et ce n'est pas à la mode. La mode, c'est plutôt le désenchantement. La mode c'est de préférer ne rien faire, la mode c'est d'avoir l'air d'avoir tout fait, tout vu, tout compris. Et la connerie, c'est ce virus, celui de se satisfaire de sa nullité.

La lumière va et vient, il en advient ainsi pour moi. Je me faufile derrière les couchers de soleils et je rayonne au zénith. Je suis sombre et tragique seule dans la rue. Je transperce l'atmosphère des bas fonds, je transcende le désespoir de ces hommes en chasse qui arpentent les caniveaux. Ils lèchent les femmes généreuses, les transpercent du désir consommé, et explosent de plaisir lorsque le tarif annonce l'échéance. Mais moi je passe, ils me scrutent désireux et timides. Je suis un fantôme qui ne les voit pas: le clair de lune me dévoile juste, et ce personnage pâle qui disparaît est un souvenir qui ne s'évanouira jamais.

Bienvenue chez les Verdurins... c'est l'explosion. Ca y est, la vérité est un vilain serpent qui, enivré, va s'immiscer dans les recoins bourgeois les plus intimes; Et il mord, ça y est, il mord. Il s'attaque à la naïve dame; elle n'imaginait pas qu'elle serait tirée de son sommeil dogmatique: et pourtant, la voilà affrontant son reflet.

Ma pauvre amie, tu m'aimais et je t'ai piquée. Je t'ai violentée. Je t'ai imposé une réalité que tu ne pouvais plus adapter à tes illusions: tu te retrouves là, enfermée dans la salle de bain, à méditer sur des larmes bouillantes l'authenticité de mes paroles.

Il est doux, quand la mer est forte, quand les vents agitent l'onde, d'assister du rivage aux efforts marins: non que la souffrance d'autrui soit pour nous une joie véritable; mais voir de quelles peines on est à l'abri, voilà ce qui est doux.

Dans l'inédit s'installent
les pierres. Leur persistance
les vêt de soie.
Je connais l'amour, je sais ce que c'est. Et c'est mon plus grand malheur, car lorsque de lui toutes les traces m'entourent lorsque son objet est absent, c'est dans ma gorge que les pulsions créatives naissent.
Je m'étouffe donc, j'étouffe d'un amour sans contenant, et je ne respire que lorsque de nouveau il est enveloppé; dans une soie douce, il est enveloppé.
C'est dans un rocher en sucre qu'il se loge; et ce roc fébrile, mon amoureux, me ramène progressivement à la vie lorsque de son absence je suis libérée
.

Bonjour anxiété automnale, bonjour tristesse, bonjour relâchement.
Vide, vide, vide. la régente trinité

Tu es fourbe automne, tu m'as happée et je ne me suis même pas battue. Pourquoi m'affaiblis-tu tant? L'adieu estival a-t-il entraîné mon bon sens?
Je ne trouve aucune raison à être aussi faible, la logique, la médecine même, me semblent n'apporter aucune explication.
Alors automne, explique-moi pourquoi tu t'empares du beau, pourquoi tu emmènes les feuilles, le soleil, et la joie dans ta chute.
Rends moi mon bonheur abruti




Aahhhhhhhhhhhh (+ soupir languissant d'un Homer Simpson affamé)



Qu'est-ce que la barbarie? qu'est-ce que cette manière d'exclure l'autre selon sa morale et son habitude?

Barbares vous êtes, vous qui vous écartez de l'honneur et de l'humilité humaine. Vous êtes sauvages, à conserver votre honneur tel un met fin. Acceptez vos travers, acceptez votre faiblesse.

Nous nous aimons; nous sommes à deux ce qu'une population vulgaire ne sera jamais. Nous sommes esprit, confidence et philosophie.
Nous puisons dans notre amour toutes les inspirations que les dieux offrent, toutes les ambitions, toutes les victoires.
Nous avons vaincu la mère, nous allons vaincre le temps. Là où les minutes se comptent l'attente nous excite: nous savons que les mois nous apportent la victoire, à chaque instant plus proche et moins soluble, à chaque instant plus réalisée et plus palpable. Le triomphe sur les âges est latent, et je l'attends avec patience.
Notre amour nous fait surmonter les manques et les blessures, il est éternel et inviolable.






" JE SUIS ENCORE VIVANT! "






1

. Tant sont allés, tant sont venus
Que sur le soir se sont perdus
Ils sont allés chez le boucher
Boucher voudrais-tu nous loger ?

2. Ils n’étaient pas sitôt entrés
Que le boucher les a tués
Les a coupés en p’tits morceaux
Mis au saloir comme pourceaux.

3. Saint-Nicolas au bout d’sept ans
Vint à passer dedans ce champ
Alla frapper chez le boucher
Boucher, voudrais-tu me loger ?

4. Entrez, entrez Saint Nicolas
Il y a d’ la place, il n’en manque pas.
Il n’était pas sitôt entré
Qu’il a demandé à souper.

5. Du p’tit salé, je veux avoir
Qu’il y a sept ans qu’est dans l’saloir.
Quand le boucher entendit ça
Hors de la porte, il s’enfuya.

6. Boucher, boucher, ne t’enfuis pas
Repens-toi, Dieu te pardonn’ra.
Saint Nicolas alla s’asseoir
Dessus le bord de ce saloir.

7. Petits enfants qui dormez là
Je suis le grand Saint-Nicolas
Et le Saint étendant trois doigts
Les petits se lèvent tous les trois.

8. Le premier dit : "j’ai bien dormi"
Le second dit : " et moi aussi "
Et le troisième répondit :
"Je me croyais au Paradis ".



J'ai guéri mon asthme, et je viens de retrouver mon inspiration.



De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée
Vers d'autres cieux à d'autres amours.

De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée
Vers d'autres cieux à d'autres amours.

De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée
Vers d'autres cieux à d'autres amours.

De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée
Vers d'autres cieux à d'autres amours.


.. eh oui, ça trouble évidemment; et n'importe quel métabolisme ressentirait à nouveau les pressions qui l'oppressaient alors ou les inimitiés qui l'animaient ou les flammes qui l'enflammaient ou (...).

C'est donc de manière cyclique qu'une femme doit assumer son évolution et ses évolutions: tous les mois il faut que les souvenirs surgissent et que dans les nuits les angoisses du passé s'expriment. Quand ce n'est pas l'ennui qui conduit à l'introspection, c'est quoi?


Comment ne pas devenir pretentieux lorsqu'on passe par le jardin d'enfants?


Les femmes enfant d'abord.

Désir de peindre

" Elle est belle, et plus que belle ; elle est surprenante. En elle le noir abonde : et tout ce qu'elle inspire est nocturne et profond. Ses yeux sont deux antres où scintille vaguement le mystère, et son regard illumine comme l'éclair : c'est une explosion dans les ténèbres. Je la comparerais à un soleil noir, si l'on pouvait concevoir un astre noir versant la lumière et le bonheur. Mais elle fait plus volontiers penser à la lune, qui sans doute l'a marquée de sa redoutable influence ; non pas la lune blanche des idylles, qui ressemble à une froide mariée, mais la lune sinistre et enivrante, suspendue au fond d'une nuit orageuse et bousculée par les nuées qui courent ; non pas la lune paisible et discrète visitant le sommeil des hommes purs, mais la lune arrachée du ciel, vaincue et révoltée, que les Sorcières thessaliennes contraignent durement à danser sur l'herbe terrifiée! Dans son petit front habitent la volonté tenace et l'amour de la proie. Cependant, au bas de ce visage inquiétant, où des narines mobiles aspirent l'inconnu et l'impossible, éclate, avec une grâce inexprimable, le rire d'une grande bouche, rouge et blanche, et délicieuse, qui fait rêver au miracle d'une superbe fleur éclose dans un terrain volcanique. Il y a des femmes qui inspirent l'envie de les vaincre et de jouir d'elles ; mais celle-ci donne le désir de mourir lentement sous son regard. "

Charles Baudelaire
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